C’est l’un des plus grands chocolatiers au monde, une fierté de la pâtisserie fine à la française, et évidemment, une très grande réussite entrepreneuriale lyonnaise. L'épopée de la Maison Sève commence en 1991 dans une petite pâtisserie du très chic village de Champagne au Mont d’Or, où le gourmand Richard et son épouse Gaëlle, à peine vingtenaires l’un et l’autre, se rêvent entrepreneurs.
33 ans plus tard, la maison Sève, c’est 8 points de vente physiques dans la métropole, un site e-commerce qui livre jusqu’au bout du monde, un grand laboratoire de pâtisserie, un musée-manufacture du chocolat plus grand encore, des milliards de vues sur TikTok, et j’en passe.
Bien sûr, cette machine à régaler a toujours su rester artisanale, car on a le goût de l’excellence ou on ne l’a pas. Chaque année, 20000 bûches de Noël, 25000 galettes des rois, 80000 oursons guimauve, et 300 tonnes de fèves de cacao passent entre des mains dont le geste est d’une précision exemplaire, et n’échappent pas à la révision perpétuelle du grand maître. Car Sève réussit l’exploit d’allier tradition et modernité, en innovant sans cesse pour avoir toujours un temps d’avance.
Richard Sève c’est aussi une générosité infinie et une immense modestie, que j’admire secrètement depuis des années, et de plus en plus à mesure que je connais la Maison. Je l’ai rencontré au MUSCO, au beau milieu d’un bureau jusqu’auquel montait des effluves de chocolat, où j'ai eu l'honneur de l'interviewer pour le premier épisode de mon podcast sur l'entrepreneuriat en Auvergne-Rhône-Alpes. Vous entendrez d’ailleurs dans cet enregistrement le bruit des machines à torréfier les précieuses fèves, pour une immersion parfaite.
Pour écouter notre conversation, je vous donne rendez-vous sur les différentes plateformes de podcast : Apple Podcasts, Google Podcasts, Spotify, Deezer... Il vous suffit de rechercher le podcast Izakna !
À bientôt,
Diana Gochgarian
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